CdF, 7e tour. Rahmane Barry a « attrapé le syndrome de la Coupe »

Par US Montagnarde
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L’US Montagnarde (R1) se déplace à Liffré (R1) ce dimanche, à 13h30, pour le septième tour de la Coupe de France. L’attaquant Rahmane Barry, ancien professionnel à Marseille et Lorient, fait profiter de toute son expérience aux Montagnards.

Il en a vu, du paysage, avant de rejoindre Inzinzac–Lochrist et La Montagne, en 2013. Rahmane Barry, formé à l’Olympique de Marseille où il a signé son premier contrat professionnel au début des années 2000, a aussi tapé le cuir à Lorient, puis à Sedan, Gueugnon, Beauvais, et a même découvert le monde du ballon rond thaïlandais, à Bangkok (2011–2012).

À 34 ans, l’attaquant sénégalais est aujourd’hui l’un des hommes forts de l’US Montagnarde, qui s’apprête à jouer le septième tour de la Coupe de France, demain (13 h 30) face à Liffré (Ille–et–Vilaine). « Le football et les matches m’avaient manqué, bien sûr », ​avoue–t–il. Grâce à la « Vieille Dame »​, les footballeurs amateurs, privés de championnat depuis des mois en raison de la crise sanitaire, ont pu retrouver les terrains. « Pour que l’on puisse continuer à s’entraîner, il faut impérativement passer ce tour. C’est motivant »​, enchérit–il.

La Coupe de France ? Une vieille connaissance

La Coupe de France, Rahmane Barry la connaît bien, pour l’avoir jouée avec ses anciennes équipes professionnelles.  J’ai même déjà disputé un 16de finale avec l’OM, contre le PSG ​, se rappelle–t–il. C’était en 2004, et il avait alors 17 ans. Entraîné par José Anigo, le Marseille de Barthez, Drogba et Barry, donc, s’était incliné en prolongation (1–2).

Mais si  un match, en amateur ou en pro, on le joue toujours pour le gagner », il accorde aussi : ​« C’est vrai que dans tous les clubs que j’ai faits, on se concentrait sur le championnat. On jouait la montée ou le maintien. Et la Coupe, c’était secondaire ». ​Alors, l’ex–international sénégalais, qui a disputé la Coupe d’Afrique des Nations en 2006, n’a découvert « la magie de la Coupe » ​qu’en arrivant à La Montagne. « Quand je suis arrivé, on m’a fait comprendre que cette compétition était très importante. À force, j’ai attrapé le syndrome de la Coupe, j’ai goûté à cette saveur particulière »​, sourit–il.

Son passé de professionnel attire les jeunes Montagnards.  Ils me demandent parfois des conseils, explique Rahmane Barry. ​Ils sont vraiment à l’écoute, très patients. Et ont beaucoup de respect pour moi. Tant que je peux apporter, donner, je le fais. Je ne suis pas avare.  ​Un modèle, en somme ?  Je ne dirais pas ça, non. J’espère que certains pourront faire une carrière meilleure que la mienne (sourire)

Si le chemin de la Coupe de France est encore long pour l’USM, les équipes professionnelles se rapprochent petit à petit (16es de finale). « S’il y en a une que j’aimerais ne pas rencontrer, c’est Marseille,​ confesse Rahmane Barry. C’est mon club de cœur. Ce serait prestigieux pour le club, mais ce serait très dur pour moi (rires). » Et d’ajouter :  « Après, tous les autres clubs, pourquoi pas ?  »

Source : Ouest–France. Photo : Sylvain Beauval.