Revue de Presse. Kevin Le Gal : "Encore en convalescence"

Par Pierre Le Vaillant
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Après la perte de plusieurs pièces maîtresses à l’intersaison, l’US Montagnarde a connu une entame compliquée en DH (trois défaites lors des quatre premiers matchs). Et, avant ce 6e tour de Coupe de France face à Lannion (samedi, 18 h 30), le club est « encore un peu en convalescence », selon son président Kevin Le Gal, qui a fait du championnat une priorité cette année.

Le parcours de votre équipe en Coupe de France la saison dernière vous a–t–il satisfait ?

L’an passé, nous n’avions pas été gâtés par le tirage. Nous avions une équipe assez exceptionnelle mais on a rencontré le Vannes OC au 6e tour (victoire 4–0) puis Brest au 7e (défaite 0–3). C’est vraiment dommage.

La dernière fois que votre club a atteint les 32e s de finale, c’était en 2012 (battu par Compiègne, 2–1 a.p.). Cela pèse–t–il sur votre budget ?

Pour un club comme le nôtre, c’est clair. Une année sans 32e de finale, c’est une année déficitaire. Lorsqu’on y est, nous sommes bénéficiaires. C’est aussi simple que cela.

Du coup, la Coupe de France, c’est forcément un objectif…

Oui mais pas cette année. C’est vrai que la Coupe a une saveur très particulière à Lochrist. Bien sûr, on souhaite aller le plus loin possible mais n’oublions pas qu’en fin de saison, il y a la refonte des championnats. On a perdu nos quatre ou cinq meilleurs joueurs. Donc, nous sommes encore un peu en convalescence. On espère surtout que, quel que soit le résultat face à Lannion, notre public et nos supporters prennent du plaisir car ils n’ont pas été gâtés pour le moment avec nos matchs à domicile. Il faut rectifier le tir.

Justement, quelles opportunités offre cette refonte des championnats à La Montagne ?

On peut retrouver le niveau national. Ça fait trois ans que l’on se casse les dents. La première année, nous avions terminé 1e r s ex aequo, l’an dernier, deuxièmes derrière Vannes… Il y aura cinq à six montées en Nationale 3… On voudrait être dans ce wagon–là mais nous ne sommes pas les seuls. Le niveau fédéral nous permettrait de nous démarquer des autres clubs. Ça nous simplifierait la vie en termes de budget, de recrutement…

Comment jaugez–vous votre équipe avant ce 6e tour face à Lannion (CFA2) ?

On monte en puissance depuis trois ou quatre matchs, sans encore être au niveau de l’année dernière. Ce n’est pas évident de repartir chaque saison après avoir laissé partir nos meilleurs éléments… Pour l’instant, il s’agit surtout de trouver un nouvel équilibre dans l’équipe et de se concentrer sur le championnat.

Samedi (18 h 30)

Source : Arnaud Le Sauce, Le Télégramme.