(CdF, 3ème Tour) FC Baud 1-4 USM
La jeune garde montagnarde a parfaitement assumé la relève au terme d’une partie sans réel suspense.
Si l’élimination sur ce même stade contre cette même équipe il y a un peu plus de 5 ans était encore dans certaines les têtes montagnardes, ce derby qui avait drainé la grande foule au Scaouet (environ 400 spectateurs) n’a donné lieu à aucune surprise.
Vu les nombreux absents et suspendus, Bruno Lantrin avait appelé en renfort les jeunes du club. Et, à l’image de leur gardien Adrien Ruyet dont c’était le baptême du feu, ils ont bien tenu leurs rangs. Les Montagnards, archi–dominateurs, n’eurent qu’un pécule de deux unités d’avance à la pause, les buts étant signés Antoine Blayo (10’) et Fabien Clénet (35’).
Ils payèrent ensuite cash leur seul relâchement. Après que Jérome Landraing se soit fait exclure pour une faute sur un attaquant adverse, Martin Gouyette transformait le coup–franc (66’). Loin de baisser de rythme les Forgerons allaient au contraire terminer le match sur les chapeaux de roue. L’arrière–garde baldivienne pliait sous les coups de boutoirs des attaquants montagnards.
Excellent comme à son habitude, Fabien Clénet y allait de son doublé en transformant de manière magistrale un coup–franc (70’) Venu de Languidic, Anthony Poirier faisait du Scaouet un terrain conquis en inscrivant le quatrième but (89’). Les Baldiviens s’en sortent assez bien vu la physionomie du match quasiment à sens unique Sans une très grande partie de leur gardien Bastien Rousseau l’addition aurait été beaucoup plus lourde.
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Fiche technique
Arbitre : M. Le Corvec.
BUTS. La Montagne : Blayo (10’), Clénet (35 et 70’), Poirier (89’). Baud. Gouyette (66’).
EXPULSION. La Montagne : Landraing (66’).
Thierry Le Floch (Baud) : « Il n’y a rien à dire La logique a été respectée. »
Bruno Lantrin (La Montagne) : « Vu qu’on était privé de six équipiers premiers, j’aurai signé avant le début de match pour une victoire, même sur le plus petit des scores. Le seul point noir fut l’expulsion de Jérome Landraing qui est à mon goût sévère. »