Une question de confiance
Dans l’Equipe Magazine de samedi dernier, le tennisman Novak Djokovic parlait justement de ce capital confiance en ces termes : « Ce qui est compliqué avec la confiance en soi, c’est qu’il vous faut beaucoup de temps pour la construire, mais vous pouvez la perdre en un jour ! » (L’Equipe Magazine, sa 3 novembre 2012). Les montagnards justement n’ont pas encore commencé à le constituer justement, ce capital confiance. Et eux doivent en acquérir une collective, encore plus difficile à édifier, et solidifier. C’est dire le chemin qu’il leur faut faire…
La victoire entraine la victoire, c’est ce que l’on appelle une bonne dynamique. Le moral est bon, l’esprit léger et chaque bonne performance en entraine une autre. C’est presque automatique, facile, et tellement agréable… A l’inverse, une spirale négative, de défaites, siphonne tout espoir ou toute bonne volonté. Le moral frise le zéro, la tête est dans le seau, le sac est lourd à porter, et il faut une force morale, une volonté sans faille, une puissante conviction mentale pour s’en sortir. Quand la roue tourne à l’envers, que le vent est de face, que les éléments s’acharnent contre vous, que chaque tentative parait vaine, il faut énormément de caractère pour se redresser à chaque fois et tenter à nouveau….
C’est donc de cela qu’il va s’agir maintenant pour les montagnards : gagner rapidement, tout d’abord pour sortir de la zone rouge, et ensuite enchainer pour prendre confiance et capitaliser. Première étape de ce long parcours à entamer ce samedi à Lannion…