« Nous nous sommes tirés une balle dans le pied »

Par Pierre Le Vaillant
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Florent Chaigneau (gardien de but et capitaine de La Montagne) : « Concarneau s’est montré très efficace durant le premier quart d’heure. Nous nous tirons une balle dans le pied en concédant trois buts en quinze minutes. Nous avons manqué de réalisme en seconde période. Les deux divisions d’écart ont été respectées. »

Julien Mroz (milieu de terrain de La Montagne) : « C’était difficile de réagir après ce premier quart d’heure cauchemardesque. Les mauvais débuts de match deviennent une récurrence pour nous. Nous avons manqué de concentration. Lorsque nous avons posé le jeu, nous avons su inquiéter cette équipe de Concarneau. »

Mamadou Diarra (milieu de terrain de La Montagne) : « Nous sommes forcément déçus. L’objectif était d’être présent dans les duels. Nous avons réalisé une prestation correcte. D’un point de vue personnel, c’était un grand plaisir d’affronter une équipe du calibre de Concarneau. »

Guillaume Jannez (défenseur et capitaine de Concarneau) : « Nous étions solides derrière. Notre adversaire a fait preuve d’abnégation. C’était un plaisir de jouer dans ce beau stade. C’était un match de Coupe de France comme on les aime. »

Thibaut Sinquin (milieu de terrain et buteur de Concarneau) : « Nous sommes satisfaits du résultat. Nous nous sommes rendus la tâche facile en inscrivant trois buts rapidement. Ensuite, nous avons reculé mais La Montagne n’a pas su concrétiser ses occasions. Avec Kalen Damessi (attaquant de l’US Concarneau), nous avons réussi à multiplier les dédoublements de passe sur le couloir droit. Nous avons constamment cherché à jouer en profondeur. Nos tentatives ont payé. »

Julio Donisa (attaquant et buteur de Concarneau) : « La qualification est une excellente nouvelle. Nous savions que La Montagne évoluait avec un bloc très haut. Il fallait donc multiplier les appels en profondeur pour déstabiliser leur défense. Nous les avons surpris également sur les touches en jouant constamment vers l’avant. C’est de là que nos actions les plus dangereuses sont venues. »

Source : Ouest–France.